Histoire

L'Équipe

Présentation

Les P’tites Griottes est la branche jeune public de la compagnie les Griottes.
Elle défend des spectacles ambitieux et adaptés au jeune public et à leur famille.
Nos spectacles sont programmés toute l’année en salle parisienne et en tournée.
Nous vous souhaitons une belle navigation sur notre site.

La compagnie Les Griottes défend des créations tournées vers le tout public. La forme de tous les spectacles a été conçue pour qu’ils soient joués dans les théâtres et dans les espaces extra-théâtraux. Ainsi, depuis un an, la compagnie défend le travail de Juliette Allauzen avec le concept de spectacle de poésie tout terrain (Les Pompières-Poétesses) et celui de Véronique Balme qui a développé la branche jeune public de la compagnie (avec notamment Fourmi de Pain, La Cantatrice Chauve, Poucette, Bulle ou la voix de l’océan).

Références

Les P’tites Griottes c’est :

• 1 030 représentations entre septembre 2013 et septembre 2022
• plus de 70 000 spectateurs en 10 ans !
des festivals prestigieux : Les Fondus du macadam, Festi Môme de Montbélliard, Festival d’Avignon, Komodi (île de la réunion)…
des créations avec les enfants acteurs : « les 3 Petits Cochons » et « Hansel et Gretel » pour la ville de Puteaux, « Ajdar » pour l’école maternelle Duranti…
des tournées en France et à l’étranger : Provins, Monaco, Saint Maur, Châtellerault, Morges, Lausanne, Arques, Nantes, Villeneuve lez Avignon
des représentations privées : Fouquet’s, Ambassade de Russie, Bateaux Parisiens, le jardin d’acclimatation…
des représentations dans les écoles-collèges-lycées : Paris avec le soutien de la DASCO, Marseille et PACA (la Ciotat, Gap), l’academie de Metz-Nancy, de la Rochelle…

Véronique Balme metteur en scène pour le jeune public

« Je crée depuis des années des spectacles pour le jeune public et me suis spécialisée dans cette forme depuis 4 ans.

Il y a une forme d’absolu dans l’accueil que l’enfant réserve aux spectacles. C’est un public exigeant, qui n’est pas poli, pas influencé par la critique, qui réagit immédiatement et spontanément à ce qu’il ressent, voit et entend. C’est un public qui permet de laisser une forte part à l’imaginaire et à la poésie. C’est un public qui reçoit avant tout le spectacle comme un plaisir, un moment d’évasion, un monde où tout est possible, où le rêve est plus important que le réel. Un monde où l’on vient entendre des histoires. Un monde où l’on peut s’émerveiller.

C’est pour tout cela que j’aime créer et jouer pour eux. La magie du théâtre n’est jamais aussi forte qu’avec ce jeune public. Je crois que c’est avant tout à cela que s’adresse tout mon travail : à leur et à notre âme d’enfant. Pour l’éveiller, la développer, l’entretenir et la réveiller.

Mon travail s’ancre toujours dans une histoire, que j’écris (Fourmi de Pain, Soupes de couleurs, Une lumière pour Noël)  ou adapte (Poucette d’après Andersen, Bulle où la voix de l’océan de René Fallet). Sans être conteuse, chaque spectacle s’apparente au conte, en ce sens que les comédiens racontent d’abord en s’adressant directement au public. Pas de 4ieme mur chez moi. C’est ensemble et consciemment que nous partons dans l’histoire. Ensuite, je varie les supports et styles pour transmettre mon conte. Chanson, théâtre, marionnettes/objets, changement de costumes, de voix, transformation du décor, sont autant d’éléments qui composent mes mises en scène.

Cette variété permet d’aider à la compréhension de l’histoire et de garder l’attention des jeunes spectateurs. Les enfants entre 2 et 6 ans ont des temps de concentration très forts qui durent environ 15 min. Changer régulièrement ce qui se passe sur le plateau permet de remettre à chaque fois les compteurs à zéro.

Un autre élément significatif de mes mises en scène est mon travail sur le visuel. Je cherche à créer une délicatesse poétique. Mes décors sont donc des supports à l’imaginaire. Ils sont signifiants mais réinventés, ils se transforment. Ils fonctionnent comme le font les enfants avec leurs jouets. Un drap pour un enfant qui joue reste un drap mais c’est aussi une cabane, un parachute, une cape, la mer…. C’est cette invention mêlée à cette imagination que je cherche toujours.

Les visuels permettent aussi d’utiliser une syntaxe et un vocabulaire riche. Car les visuels rendent compréhensibles les choses dites.

Enfin la musique et les ambiances sonores sont toujours présentes dans mon travail. Dans le merveilleux on peut vivre en musique. C’est tout simplement alors, que la musique s’intègre dans mes spectacles.

En 2013 j’ai eu la chance de participer au festival Komidi de l’île de la réunion (avec Fourmi de Pain), j’en suis revenue avec un nouveau spectacle en tête : Un caméléon à Paris. Je souhaite aborder avec cette nouvelle création pour le 2-7 ans le thème du déracinement, de l’intégration. Où est notre place ? Qui sommes-nous au fond, tous si différents et pourtant si semblable. Nous suivrons notre caméléon réunionnais perdu à Paris et devenu tout gris chercher son nouveau chez lui en se retrouvant lui-même.»